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Léa Gaigne

Développement de tests fonctionnels pour mettre en évidence des auto-anticorps anti-IFNγ et anti-GM-CSF sériques.

Depuis 2004 les autoanticorps anti-IFN-γ neutralisants sont décrits comme impliqués dans la survenue d’infections opportunistes chez des adultes auparavant sain. L’objectif de ce travail était de mettre au point un test fonctionnel rapide pour les détecter, par cytométrie en flux. Nous avons utilisé la lignée monocytaire humaine THP-1 pour détecter la phosphorylation du facteur de transcription STAT-1 induite par la fixation de l’IFN-γ sur son récepteur transmembranaire. Dans un premier temps les cellules sont incubées avec des concentrations croissantes d’IFN-γ en présence de 10% de plasma hépariné témoin. La dose de 1000 UI/ml d’IFN-γ permet d’obtenir une bonne stimulation avec plus de 80% de STAT1 phosphorylé. Ensuite est déterminée la concentration d’anti-IFN-γ monoclonal inhibant à plus de 80% cette phosphorylation. Elle est de 10 µg/ml. Enfin nous validé notre test en incubant les cellules en présence d’IFN-γ et de 10% de plasma hépariné de patients connus positifs. Les plasmas des deux patients testés inhibent à 97 et à 100% la phosphorylation de STAT1 en réponse à une stimulation par IFN-γ, confirmant l’effet neutralisant de ces autoanticorps. En conclusion, la mise en évidence de ces autoanticorps anti IFN-γ peut se baser sur la détection par cytométrie en flux de STAT-1 phosphorylé sur la lignée THP-1.

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Marion Delplanque

Etude de la dérugalation de la voie de l’interkeuline-1 et de l’inflammasome chez les patients atteints de la maladie de Still de l’adulte

Le microbiote suscite un intérêt croissant en raison de son implication dans une grande variété de maladies et son étude a permis d’ouvrir la voie à de nouvelles thérapeutiques modulant ce dernier. Avec l’aide des Pr Georgin-Lavialle et Sokol au sein de l’Équipe Avenir «Microbiote et Immunité » (UPMC-INSERM) et de la bourse REMI mon projet était de caractériser grâce à la métagénomique (technique d'étude du contenu génétique de l’intestin permettant d’identifier les microorganismes le constituant) le microbiote intestinal de patients atteints de fièvre méditerranéenne familiale (FMF) et de le comparer avec des personnes non atteintes (témoins). Après avoir contacté les patients suivis à Tenon pour une FMF, 125 échantillons de selles de patients ont été collectés. L’ADN des bactéries du microbiote a été extrait et amplifié puis le gène de l’ARN 16s des bactéries séquencées pour identifier les bactéries. Des études statistiques ont ensuite été menées pour comparer les patients et les témoins. Les résultats préliminaires confirment une dysbiose dans la FMF, une perte de la diversité des espèces (moins de bactéries différentes) mais aussi la diminution de certaines familles de bactéries par rapport aux témoins. La dysbiose intestinale pourrait donc avoir un rôle dans le contrôle de la FMF et de ses poussées.

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Maxime Fauter

Etude de la dérugalation de la voie de l’interkeuline-1 et de l’inflammasome chez les patients atteints de la maladie de Still de l’adulte.

La maladie de Still de l’adulte (MSA) est une maladie auto-inflammatoire d’étiologie inconnue, qui semble être le continuum nosologique de l’arthrite juvénile idiopathique systémique (AJIs). L’inflammasome, complexe activateur de l’interleukine (IL)-1, semble jouer un rôle central dans la physiopathologie de ces maladies. Les analyses génétiques n’ayant pas mis en évidence d’anomalie univoque, nous avons réalisé une approche fonctionnelle de la voie de l’IL-1 afin d’avancer dans la compréhension de la maladie.
Les patients ont été recrutés au sein d’une cohorte lyonnaise de patients atteints de MSA/AJIs. Des tests fonctionnels ont été réalisés sur les monocytes primaires purifiés par engagement spécifique des différents inflammasomes (NLRP3, pyrine et NLRC4), en comparaison avec des sujets sains. Des cinétiques de mort cellulaire par fluorimétrie et des mesures de sécrétions d’IL-1β et d’IL-18 par ELISA ont été réalisées.
Nous n’avons pas mis en évidence de différence significative de mort cellulaire et de sécretion d’IL-1β et IL-18 sur les monocytes de patients MSA/AJIs en comparaison aux donneurs sains, après stimulation des inflammasomes NLRP3, pyrine et NLRC4. Ces résultats suggèrent que l’hyperactivation de la voie de l’IL-1 observée dans la MSA ne semble pas dépendante directement des inflammasomes. Une exploration en amont de l’activation des inflammasomes semble nécessaire.

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